À l’occasion de la trêve internationale, Loïc Féry a partagé une vision ambitieuse pour le FC Lorient. Le président des Merlus annonce une évolution majeure dans l’actionnariat du club, avec une volonté claire : faire du FCL un pilier durable de la multipropriété menée par le groupe BKFC.
Une transformation stratégique pour sécuriser l’avenir du FC Lorient
Dans un entretien accordé au site officiel du club, Loïc Féry a levé le voile sur une évolution déterminante pour l’avenir du FCL. Le président, en poste depuis 2009, travaille à une réorganisation de l’actionnariat qui verrait le FC Lorient devenir une propriété exclusive du groupe BKFC (Black Knight Football Club), piloté par l’homme d’affaires américain Bill Foley. « Je souhaiterais donc franchir une étape dans notre partenariat avec le groupe BKFC en devenant l’un de ses principaux actionnaires […] et en intégrant ma participation dans le FCL au sein du groupe », a-t-il précisé.
Cette décision s’inscrit dans une stratégie d’adaptation à un football français devenu « hyperconcurrentiel », notamment en raison de la baisse des droits TV et de la concentration des puissances financières. En rejoignant pleinement BKFC, le FCL intégrerait un écosystème solide, doté de plus de 500 millions de dollars de fonds propres et déjà structuré autour de clubs comme l’AFC Bournemouth en Angleterre ou Moreirense FC au Portugal.
BKFC : un projet de multipropriété à dimension internationale
En rejoignant totalement le groupe BKFC, le FC Lorient se positionne au cœur d’un modèle en pleine expansion dans le football européen : la multipropriété. Loïc Féry insiste sur les bénéfices d’un tel projet : mutualisation des compétences, synergies sportives, meilleure solidité financière et ouverture à un réseau international de savoir-faire.
« Le groupe BKFC a prouvé sa capacité à être compétitif dans les différents championnats où ses clubs sont engagés », affirme le président. Il évoque une alliance stratégique qui respecte l’ADN local du FCL, tout en permettant un saut d’échelle en matière de performance et de stabilité. « Cette transition me paraît essentielle pour l’avenir du club », résume-t-il.
L’ambition est claire : sécuriser l’avenir du club dans l’élite, renforcer sa compétitivité à long terme, et s’appuyer sur un modèle plus résilient dans un environnement économique de plus en plus contraignant.
Vers une officialisation rapide et un impact local assumé
La finalisation de cette intégration dans le giron de BKFC est en bonne voie. « Les parties impliquées sont en phase sur l’objectif, qu’elles partagent depuis plusieurs années », affirme Loïc Féry, confiant quant à une conclusion rapide des discussions.
Pour la ville de Lorient, cette transformation représente bien plus qu’un simple changement de gouvernance. Le président met en avant l’impact économique et social du club : « Le FC Lorient est un acteur économique majeur, qui crée des emplois directs mais aussi indirects autour des jours de match ». Le projet comprend également une rénovation du stade du Moustoir, afin de répondre à l’affluence grandissante et à l’ambition du club dans son nouveau cycle de développement.
Un virage décisif vers un futur structuré
Plus que le bilan de la première partie de saison, c’est donc l’avenir du FC Lorient qui s’écrit en ce mois de novembre. Loïc Féry, architecte de cette transition, continue de porter un projet qu’il défend depuis 17 saisons à la tête du club : installer durablement le FCL parmi les clubs stables et ambitieux du football français.
Avec BKFC, le FC Lorient ne tourne pas le dos à son identité. Il s’ouvre à un avenir structuré, ambitieux, et connecté à l’évolution du football mondial.
Mais le passé récent a aussi montré à trop de reprise les dérives récurrentes de la multipropriété. Pas sûr que les supporters merlus soient pleinement convaincus par le discours de leur président.
Source : Fc Lorient

