Transféré de Lille au PSG, Lucas Chevalier découvre la réalité d’un club où l’excellence est une exigence permanente. À quelques heures du choc face au Bayern, le gardien français se livre.
Lucas Chevalier : « À Paris, le bon est normal, le moins bon est inacceptable »
Arrivé au Paris Saint-Germain lors du dernier mercato estival, Lucas Chevalier a été propulsé dans une nouvelle dimension. Successeur de Gianluigi Donnarumma et ancien portier du LOSC, le jeune international français s’est confié dans Le Figaro à la veille de la rencontre de Ligue des champions contre le Bayern Munich.
« Tout est scruté, tu n’as pas le droit à l’erreur », confesse-t-il. S’il s’est montré parfois fébrile en début de saison, Chevalier n’en reste pas moins ambitieux. « Honnêtement, on va chercher des petites choses. Le bon, c’est normal. Le moins bon, ce n’est pas normal. »
La pression parisienne, un cap à franchir
Formé à Lille, Lucas Chevalier a disputé 127 matches avec le club nordiste avant de rejoindre le PSG. Un changement de dimension qu’il assume pleinement : « Le moment était venu. Le projet, la stature du club, le fonctionnement… tout me poussait à franchir ce palier. »
Mais avec cette évolution vient une exposition inédite. « Quand on est très bon à Paris, on est mis sur un piédestal. Mais si on est moins bon, on est mis six pieds sous terre. »
Sous la houlette de Luis Enrique, qui l’a publiquement soutenu, Chevalier tente de s’imposer comme une valeur sûre dans un effectif où la concurrence est rude et les attentes, immenses.
Des ambitions très hautes en Ligue des champions
À seulement 24 ans, Lucas Chevalier ne cache pas ses rêves les plus fous avec le PSG : « Le rêve ultime, ce serait de gagner une deuxième, une troisième Ligue des champions. Autant que possible ! »
Alors que le Paris Saint-Germain reçoit le Bayern Munich ce mardi soir à 21h dans un choc crucial de Ligue des champions, toutes les attentions seront braquées sur la cage parisienne. Lucas Chevalier, plus que jamais sous pression, aura une nouvelle occasion de prouver qu’il a l’étoffe d’un grand.
Source : Le Figaro
