À la veille du choc face à l’OM, l’attaque de l’OGC Nice reste sous le feu des critiques. Manque de constance, rendement insuffisant : deux anciens du club, Alexy Bosetti et Patrice Alberganti, décryptent les forces et limites du secteur offensif niçois.
Diop, la bonne surprise du Gym
Sofiane Diop incarne l’éclaircie offensive de ce début de saison. Récemment appelé et aligné avec la sélection marocaine, l’ancien Monégasque brille avec Nice. Déjà 4 buts au compteur, et une influence de plus en plus évidente dans le jeu.
Pour Patrice Alberganti, il n’y a pas photo : « C’est la vraie bonne surprise. Il apporte du liant, il court partout, il a la mentalité. » Même constat du côté d’Alexy Bosetti : « Il surnage. Il est plus impliqué, plus régulier, il fait les différences quand les autres n’y arrivent pas. »
Son retour en forme tombe à pic pour un club qui peine à exister offensivement. Nice est tout simplement la pire attaque du top 10, un paradoxe pour une équipe ambitieuse.
Une ligne offensive en manque de régularité à Nice
Bosetti et Alberganti pointent un problème récurrent : beaucoup de talent individuel mais trop peu de constance collective. Malgré une palette offensive riche (Laborde, Guessand, Bouanani, Boga…), la mayonnaise tarde à prendre. « Il y a du potentiel, mais pas assez d’efficacité », résume Bosetti.
Le match contre Fribourg en Ligue Europa a encore mis en lumière les lacunes du Gym dans la finition. Une incapacité à convertir les temps forts, et une fragilité mentale dès que le scénario tourne.
Avant de recevoir Marseille, un adversaire direct pour les places européennes, Nice sait qu’il devra hausser le ton offensivement. « Contre l’OM, il faut être tueur. On ne peut pas se permettre de gâcher des occasions », avertit Alberganti.
Pour espérer rester dans la course en Ligue 1, le Gym devra rapidement transformer ses bonnes intentions en efficacité concrète.

