Brice Samba, patron à Rennes et lancé vers la Coupe du monde. Performant en club et solide avec les Bleus, Brice Samba vise un objectif clair : disputer sa première Coupe du monde en 2026.
Indiscutable à Rennes et numéro 3 dans la hiérarchie des gardiens tricolores, Brice Samba continue de franchir des paliers. Le portier breton s’impose comme un cadre et rêve désormais du plus grand rendez-vous international.
Samba, solide et décisif avec Rennes
Depuis son arrivée en Bretagne en janvier dernier, Brice Samba confirme match après match son statut. Après un début délicat, il enchaîne désormais les prestations solides, à l’image de son match face au Paris FC (1-0), où il s’est montré infranchissable. Avec une moyenne de 5,67 dans les notes de L’Équipe, il figure parmi les meilleurs gardiens de Ligue 1.
Il a été décisif face à des attaquants comme Matthis Abline (sur penalty), Khalis Merah ou encore Lassine Sinayoko. Et au-delà des chiffres, il dégage une vraie autorité dans les cages. « Je pense que je reste sur ma lancée », résume-t-il, alors que Rennes tentera d’enchaîner contre Monaco après deux succès avant la trêve.
De Lens à Rennes, un choix fort assumé
Transféré de Lens à Rennes pour 13 M€, Samba avait surpris. Il quittait son brassard de capitaine dans le Nord pour un club instable, où Steve Mandanda tenait encore la place de numéro un. Mais le projet du Stade Rennais et la présence d’Hervé Sekli, son ancien entraîneur des gardiens, ont pesé lourd.
Habitué aux choix forts – comme son départ de Nottingham Forest en pleine montée en Premier League – Samba s’est imposé comme le nouveau leader de la défense rennaise. Il est même apparu comme un potentiel capitaine cet été, avant que Valentin Rongier ne soit choisi.
Objectif Bleu : la Coupe du monde en ligne de mire
Déjà appelé régulièrement en équipe de France, Brice Samba est désormais le numéro 3 derrière Maignan et Areola. Mais à 31 ans, il n’a jamais été aussi proche de vivre sa première Coupe du monde en 2026.
« Il n’y a rien de figé, de sûr, on verra dans les mois à venir », tempère-t-il. Mais l’envie est là, clairement affichée : « C’est un objectif. Il faut rester performant tout le temps, car tu ne peux pas te relâcher. C’est ça, le très haut niveau. »
Son coach, Habib Beye, ne cache pas son admiration : « Il a une forte personnalité, mais pas écrasante. Il prend la parole quand il le faut, sans discours inutile. Il devient de plus en plus légitime. »

