Le destin est parfois joueur. Pour son entrée en lice en Coupe de France, Nancy affronte… son voisin immédiat : le GSA Tomblaine. Et ce n’est pas une façon de parler : le stade Marcel-Picot se situe à quelques mètres seulement des installations du club amateur.
Un contexte rare, cocasse, et surtout très symbolique pour les Tomblainois.
« Je passe devant tous les jours en allant bosser », sourit Ismaïl Arbouze, capitaine du GSA.
Jouer “à la maison” à Marcel-Picot
Évoluant habituellement devant une centaine de personnes en Régional 3, le GSA va se produire devant plus de 5 000 spectateurs dans l’antre de l’ASNL.
Un choc des extrêmes, mais surtout un moment de rêve pour les joueurs amateurs.
« On a vécu ça comme un rêve de bout en bout. Là, c’est l’apogée », poursuit Arbouze.
« Se retrouver sur cette pelouse, ça fait quelque chose. »
Des passerelles entre les deux clubs
Les liens entre les deux équipes sont nombreux. Plusieurs joueurs du GSA ont grandi à Tomblaine et certains ont été formés ou travaillent à l’ASNL.
C’est notamment le cas de l’entraîneur du GSA, Grégory Gonzales.
« J’entame une quatrième année comme éducateur à Nancy. Ce match est très spécial. »
Une fête pour tout un club
Le GSA n’avait jamais dépassé le 3e tour de la Coupe. Ce 7e tour, face à un voisin légendaire, a donc valeur de célébration.
« C’est le match d’une vie », résume le président Philippe Kachan.
Une seule certitude : la fête
Malgré le fossé sportif entre les deux équipes, l’ambiance promet d’être joyeuse et bon enfant. Le club amateur savoure déjà cette parenthèse enchantée.
« On n’a jamais été aussi proches d’un rêve de football. »
Source : L’Equipe
