Recruté cet été pour 23 millions d’euros par l’Inter Milan, l’ancien Marseillais Luis Henrique n’entre plus dans les plans du club italien. Selon Foot Mercato, il a même été proposé à plusieurs clubs de Ligue 1, sans succès.
Une opportunité en or devenue flop
L’histoire avait tout d’un rebond parfait. Après une saison réussie à l’OM (7 buts, 8 passes en Ligue 1), Luis Henrique avait séduit l’Inter Milan, vice-champion d’Europe, qui n’avait pas hésité à investir 23 M€ pour s’attacher ses services. Mais quelques mois plus tard, le constat est brutal : l’ailier brésilien n’a pas convaincu en Lombardie.
Mis en lumière lors de la Coupe du Monde des Clubs aux États-Unis (3 apparitions, 154 minutes), il a rapidement perdu du terrain à la reprise du championnat italien. En Serie A, il ne totalise que 211 minutes de jeu (2 titularisations), et n’a joué que 13 petites minutes en Ligue des Champions.
Chivu ne compte plus sur lui
L’entraîneur intériste Cristian Chivu semble avoir tiré un trait sur lui. La Gazzetta dello Sport est catégorique : Luis Henrique est désormais “le grand perdant du flanc gauche”. Preuve de son déclassement : contre la Lazio, lorsque Dumfries a été remplacé, ce n’est pas l’ex-Marseillais qui est entré, mais Carlos Augusto, habituellement utilisé à gauche.
Son manque d’impact et d’adaptation pousse désormais l’Inter à chercher une porte de sortie dès cet hiver. Selon Foot Mercato, son entourage s’active pour lui trouver un nouveau point de chute.
Proposé à l’OM, Monaco et l’OL… sans réponse
Toujours selon les informations de Foot Mercato, Luis Henrique a récemment été proposé à trois clubs de Ligue 1 : son ancien club, l’Olympique de Marseille, mais aussi l’Olympique Lyonnais et l’AS Monaco. Pour l’heure, aucune de ces formations n’a donné suite.
Le joueur de 22 ans, encore sous contrat jusqu’en 2028, reste sur une belle saison marseillaise, mais ses difficultés actuelles refroidissent les clubs. D’autres opportunités pourraient émerger à l’approche du mercato hivernal, mais le temps presse pour éviter de transformer ce transfert en fiasco durable.
