Alors que le PSG entame une série cruciale de huit matches, Luis Enrique tire la sonnette d’alarme : trop de projecteurs braqués sur les joueurs, pas assez sur le collectif.
Paris continue de gagner, mais Luis Enrique ne cache plus ses inquiétudes. À la veille de la réception du Havre (samedi, 21h05), l’entraîneur espagnol du PSG s’est montré tendu en conférence de presse. Le fond du problème ? Le bruit. Pas celui du Parc. Mais celui qui entoure son vestiaire, nourri par les distinctions individuelles et les louanges médiatiques.
« Il y a beaucoup de bruit autour de l’équipe, et ça me préoccupe », a lâché le technicien. Une mise en garde claire : les récompenses ne doivent pas faire perdre de vue l’essentiel. Paris est une équipe, pas une vitrine de talents.
Un collectif à renforcer, un calendrier à dompter pour le PSG
Luis Enrique ne veut pas d’une équipe qui s’endort sur les trophées individuels. Le message est limpide : le groupe doit rester concentré sur l’objectif commun, d’autant que les semaines à venir s’annoncent décisives. Le PSG va disputer huit matches d’ici fin décembre, dont la Coupe intercontinentale et l’entrée en lice en Coupe de France.
Pour le coach, pas question de se disperser : « C’est une période où il faut de la concentration. Moins de prix, plus de travail d’équipe. »
Un effectif clairsemé et peu de certitudes
Autre sujet de tension : l’effectif. À la veille du match, l’entraîneur ne savait toujours pas qui serait disponible. La séance de jeudi s’est tenue avec… six joueurs et trois gardiens. « Tactiquement, on ne peut rien faire », souffle-t-il.
Le retour éventuel d’Ousmane Dembélé reste incertain. Même flou pour Marquinhos, qui pourrait fêter son 500e match au club : « Il faut que je lui parle pour savoir comment il se sent. » Luis Enrique s’adapte, mais il est clair que la situation n’est pas idéale pour bâtir un collectif solide.
Dans ce contexte, il refuse de commenter les performances individuelles, même celles de Joao Neves ou Fabian Ruiz : « Je ne veux pas parler de tel ou tel joueur. Ce n’est pas productif. »
Contre Le Havre, la victoire sera impérative, mais l’essentiel est ailleurs : retrouver une mentalité de groupe, loin des paillettes. Paris vise grand, mais ne pourra pas y arriver seul.

